Context

La commune de Djougou est située dans la partie septentrionale au Nord-Ouest du Bénin dans le
département de la Donga. Elle s'étend sur une superficie de 3 966 km² et est située à une distance de 461 km environ de Cotonou, capitale économique du Bénin. La commune compte douze arrondissement découpés en cent vingt deux (122) villages et quartiers de ville. Selon les estimations basées sur les résultats du recensement général de la population en 2013, la population de la commune est estimée à 365 954 habitants en 2022. La ville de Djougou, chef-lieu de la Commune et du département de la Donga a une  population urbaine de l'ordre de 138 000 habitants avec un accroissement intercensitaire annuel de 3,53% depuis 2013. La commune est dirigée par conseil élu de trente-trois membres présidé par un maire entouré de de deux adjoints. Si la langue officielle de travail est le Français, les principales langues parlées à Djougou sont sont respectivement le Yom, le Lokpa et le Dendi. Au plan traditionnel, la commune est placée sous l'autorité d'un roi central dont le palais est situé au coeur de la ville de Djougou à Kilir. Il est entouré de rois secondaires qui participent à la gestion de la cité aux côtés des autorités communales. L'islam est la religion dominante de la commune suivie de catholocisme et des protestantisme que cotient quelues animistes dans les petites localités. 

L'agriculture, le transport et le commerce sont les principales activivtés économiques des populations

Precedents

Le Comité local de gestion de l'eau du barrage de Djougou a émergé du souci  des élus communaux de préserver la principales source de d'eau potable de cette ville. En 1950, en effet, fut construit sur le lit de la rivière Téro situé au Sud Ouest de la ville de Djougou, un barrage à but agropastoral. Il est limité au sud par une forêt classée au coeur d'une agglomération de villages périurbains. Il est alimenté par les eaux de la rivière Téro qui prend sa source 10 km plus haut. Cette réserve d'eau de surface fut réalisée dans un écosystème très humide et varié. Cet écosystème comprenait plusieurs réservoirs d'eau composés de marres instarissables dont l'une sacrée où vivaient de crocodiles.

Dans les années 80, face aux besoins très pressant des populatiosn en eau potable, le guvernement fit de cette réserve d'eau la principale source d'approvionnement en eau potable des populations urbaines et confia sa gestion à la Société nationale des Eaux du Bénin. Malheureusement, sous l'effet combiné des activités économiques et des changements climatiques, le barrage perdit l'essentiel de son écosystème et ses réserves en eau indispensables à la survie des populations. Il s'est asséché complètement en 2014 avant d'être curé par le gouvernement.

Aujourd'hui, l'cosystème du barrage doit être restauré si l'on veut sauver le barrge et les populations de la ville. Différentes actions initiées ont échoué. L'option de mise en place d'un CLE a été faite par les élus du Condseil communal.

Methodology

La mise en place du CLE a débuté en septembre 2023 par le déclenchement du processus qui porte sur la mise en place du comité ad'hoc dont la mission est d'identifier et reunir les différents acteurs concernés par la gestion de l'unité hydrologique du bassin abriatnt le barrage.

La deuxième étape de mise en place du CLE a consité en la caractérisation de l'espce de compétence du CLE. Ici il est question de définir l'étendue de l'espace de compétence du CLE

La troisième étape consiste à caracatériser les acteurs en présence. Il s'agit d'identifier et d'analyser tous les acteurs en présence en lien avec les enjeux autour de l'espace du CLE ainsi que leurs interrelations 

La quatrième étape est la mobilisation des acteurs /parties prenantes: elle se fait en deux temps:

1- Identification et mise en oeuvre des actions de mobilisation sociale. Elle passe par l'organisation d'un diagnostic organisationnel des acteurs et leur préparation à désigner un représentant de qualité au sein à l'Assemblée générale des acteurs:

2-Elaboration et mise en oeuvre d'un plan de communication. Pou ce faire, il convient

- d'évaluer le niveau de connaissance des acteurs sur les textes qui régissent leur domaine d'activités (l'eau, l'environnement, la gestion intégrée des ressources en eau, le genre, le changement climatique), et de renforcer leurs capacités pour une meilleure gestion de l'espace;

-d'informer le grand public du processus de mise en place du CLE.

Enfin,  la dernière étape porte sur la mise en place du CLE qui fait suite à :

- l'élaboration et la validation d'un règlement intérieur

-l'organisation des concertaions pour la désignation des membres du CLE et;

l'organisation des concertations pour la désignation des membres du bureau du CLE.

La reconnaissance officielle du CLE se fait niveau sectoriel,  au niveau communal et au niveau préfectoral. 

Il est important de préciser que les capacités techniques, manageuriales du CLE sont renforcées en vue de leur mission

 

Commmunication

La stratégie de communication a consisté d'abord, en l'implication des média à travers la réalisation et la diffusion des émissions radiophoniques, la diffusion des communiqués radio.

Ensuite, le comité ad 'hoc a organisé des séances de sensibilisation de proximité dans toutes les localités. Ces séances ont été précédées par des crieurs publics qui ont énnoncé le calendier de passage du comité ad'hoc.

Enfin, des courriers ont été adressés aux  responsables des structures concernées par la gestion du barrage les invitant aux diffétrentes réunions. 

 

Innovation

L'innovation dans la mise en place du CLE consiste en le fait que depuis 1989 que le guvernement a pris des textes régissant l'installation des organes de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) aucune collectivité territoriale du département n'a mis en place un CLE. C'est la prmière fois que la Commune de Djougou met en place une structure communautaire de gestion d'un bassin hydroligique. Pourtant, la plupart des écosystèmes des bassins hydoligque de la commune sont dégradés sous la pression des agriculteurs et des éleveurs.

Cette iniative, du fait de son caractère innovateur, porte à la fois ses espors et ses craintes quant à l'atteinte des objectifs fixés. 

Evaluation

Les activités du CLE sont évaluées au moyen de ses rapports d'activités. En outre, des visites sur le terrain sont organisées pour non seulement apprécier le niveau de restauration de l'écosystème, mais aussi pour apprcier l'impact des actions sur les pratiques des popualtions. Le CLE est aussi évalué à l'occasion de l'Assemblée générale  annuelle des familles d'acteurs où le bureau présente le bilan des actions entreprises. Cependant, le Conseil communal convoque les mebres du CLE à l'occasion des sessions pour apprécier ses activités et faire des recommandations au besoin. 

Impacts and result

Grace à la mise en place du CLE, la restauration de l'écosystème du barrage et de son unité hydralogique a effectivement démarré. En effet, après l'installation de cet organe, la commune a pu bénéficier d' un appui financier de la Coopération allemande à travers la Composante GIR Agir Eau. Ce financement a, en effet,  permis de mettre en oeuvre les actvités de protection et de préservation:

- le renforcement des capacités des vingt et un (21) membres du CLE sur la mise en oeuvre de sa mission;

- une campagne de sensibilisation des populations des huit (08) localités comprises dans la bassin hydologique du barrage;

-la réalisation des bornes de délimitation des limites du barrage;

- la réalisation d'une zone de décantation située en amont du barrage. Cette zone a permis l'intallation d'une vingtaine de maraîchers. 

- la pose d'une clôture de barbelé autour d'une partie du barrage;

- la mise en terre de 2500 plants autour du barrage et;

- la destruction des mauvaises herbes encombrant le lit du barrage.

Ainsi, depuis la mise en place du CLE le niveau de l'eau du barrage a considérablement augmenté assurant une déserte assurée de l'ensemble des populations urbaine en eau potable. Les populations riverraines et les éleveurs contribuent à la protection et à la préservation de l'écosystème du barrage et du bassin hdrologique.  Le CLE est devenu un organe de promotion de la participation des populations à la gestion des affaires publiques. 

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Experience overview

La commune de Djougou est située au Nord-Ouest du Bénin dans le département de la Donga. Elle s'étend sur 3 966 km² et située à 461 km de Cotonou. La commune de Djougou est découpée en douze (12) arrondissements subdivisés en cent vingt-deux (122) Villages et quartiers de ville.  Chef-lieu du département elle est classée troisième commune la plus peuplée du pays après la capitale et Abomey Calavi. D'apères le recensement général de la population de 2013,  Djougou comptait 267815 habitants. Sa population qui a connu un accroissement sensitaire annuel de 3,53 % est estimée à 365 954 en 2022. sa population urabaine est de 238 000 habitants.

En 1950 à la veille de l'indépendance du pays, la ville fut dotée d'une retenue d'eau de surface dénommée barage de Djougou destinée aux besoins agropastorales . Situé au Sud Ouest de la ville, il est coincé entre la ville et les villages périphériques abritant une forêt classée depuis 1946. Le barrage eut un écosystème humide, dense et varié avec des grosses marres intarissables qui étaient ses principales réservoirs d'eau. La plus importante des marres avait un caractère sacré pour les populations du fait des crocodiles qui y vivaient.  Dans les années 80, avec l'accroissement rapide de la population, l'eau potable commença à manquer. Face aux besoins pressant en eau potable, le barrage d'eau fut confiée à la Société nationale des Eaux du Bénin qui en fit la principale source d'approvisionnement en eau potable de la population urbaine. 

Sous les effets combinés des activités économiques des populations de plus en nombreuses et des changements climatiques, l'écosystème du barrage est agressé et détruit. La barrage assailli  de toute part s'est asséché complètement en 2014. Il a été finalement sauvé par le gouvernement qui cura le fond de la cuvette sans  toutefois prévoir un programme de restauration de son écosystème. 

En vue de préserver cette principale ressource en eau, le Conseil communal de Djougou a décidé en 2020 de la mise en place pour la première fois d'un Comité local de l'Eau (CLE) composé des acteurs concernés par la gestion du barrage. La principale mission confiée u CLE est d'assurer la restauration du bassin hydrologique du barrage grâce la participation de tous les acteurs.  Grâce cet oragane la commune a bénéficié d'un appui financier de la Coopération allemande  (Agir Eau) qui a permis de développer plusieurs activités de restauration et de préservation du bassin et de l'écosystème du barrage.

    

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