La ville de Turin est affectée par de graves difficultés financières (dette publique élevée et la baisse des transferts du gouvernement national), qui a conduit le gouvernement local à réduire progressivement les dépenses publiques de divers secteurs politiques. Cette réduction des investissements et des services a augmenté la méfiance et le mécontentement des citoyens envers l'administration publique et a détériorée la prise de décision: les décisions publiques sont souvent prises dans des conditions d'urgence et l'expression "fin de mois" est devenu un leitmotiv.

Dans le même temps, les mouvements de protestation ont défié les gouvernements locaux et nationaux, affirmant une participation directe des citoyens dans les affaires publiques et le droit à une plus grande transparence de l'administration publique.