De la part des concitoyens et de la société civile, une multitude d'initiatives de solidarité se dessinent dans tous les domaines.
De nombreuses collectivités locales et régionales ont commencé à coordonner et à dynamiser ces efforts pour faire en sorte que l'action communautaire survive en période d'isolement. Voici une compilation d'expériences de coopération entre la société civile et les gouvernements locaux tirées de l'OIDP :
À Barcelone, la plateforme de participation citoyenne du conseil municipal decidim.barcelona reçoit les nombreuses propositions de différents groupes et personne, dans les domaines du sport, de la culture, de l'éducation et du soin.
« Grenoble Voisins Voisines ». Cette plateforme, créée spécifiquement par la Mairie suite aux mesures prises par le gouvernement en mars 2020, a pour but de favoriser les réseaux de voisinage afin d'atténuer ensemble l'effet de la propagation du virus sur le quotidien des habitant-es. Lutter contre le virus en créant un système d'entraide qui permettra d'améliorer le quotidien des habitant-es, de réduire la solitude liée aux mesures de confinement et de renforcer les liens de solidarités envers les plus fragiles. « Grenoble Voisins Voisines » propose ainsi de créer des « boucles de solidarités » pour s'échanger les bons tuyaux, pour aider dans leur quotidien ses voisin-e-s de palier mobilisés par la gestion de la crise sanitaire ou pour prendre soin des personnes les plus fragiles.
Le gouvernement de la ville de Mexico coordonne un kit pour les personnes infectées par COVID-19 en collaboration avec la Direction Générale de la Participation Citoyenne du Secrétariat de l'Inclusion et du Bien-être. Le kit sera apporté au domicile des personnes en quarantaine par les 123 brigades de citoyens.
La ville de Lisbonne gère un réseau de solidarité (Rede solidária de Lisboa) pour rassembler des volontaires et soutenir les plus vulnérables. Grâce à un formulaire en ligne à remplir par toute personne souhaitant apporter son aide, la municipalité organise les offres des citoyens. Les différentes freguesias (paroisses) de la ville organisent également leurs volontaires. D'autre part, la ville a lancé la campagne « Team Loan », qui vise à partager le personnel entre les entreprises afin de fournir à celles qui en ont temporairement besoin, des employés supplémentaires. Consultez ici la liste complète des initiatives promues par la ville de Lisbonne.
À Paris, la Mairie, en plus de prendre toutes les mesures de santé publique et d'isolement, coordonne également la solidarité des citoyens pour soutenir les personnes à risque comme les personnes âgées ou les sans-abri. A travers la Fabrique de la Solidarité, centre de mobilisation citoyenne de la ville de Paris dans la lutte contre l'exclusion, elle aide les associations à la recherche de bénévoles pour apporter un soutien aux personnes les plus fragiles. En outre, la ville gère également « Covid-19 : tou-te-s solidaires », où les citoyens peuvent offrir/demander ce qu'ils veulent.
À Bordeaux, la mairie a ajouté la section « Entraide COVID-19 » sur son portail de participation citoyenne (jeparticipe.bordeaux.fr), qui géolocalise toutes les propositions et offres d'aide. D'autre part, en plus de l'aide déjà mise en œuvre, le gouvernement municipal a lancé une campagne de de financement participatif (crowdfunding) afin de fournir aux plus vulnérables de kits d’aide alimentaire et d’hygiène.
À Madrid, la mairie a créé l'espace « Madrid sale al balcón » (Madrid sort au balcon) pour organiser les propositions des citoyens pendant la pandémie, au sein de sa plateforme de participation. Le portail est ouvert aux particuliers ainsi qu'aux associations de la ville. D'autre part, et combiné à des initiatives auto-organisées par les citoyens, le conseil municipal a lancé une campagne pour renforcer la solidarité aux quartiers qui était déjà apparue: pour cela, il a lancé une affiche standard que tout le monde peut imprimer et remplir et accrocher sur le ascenseur ou d'autres espaces communs, où on offre d'aide de toutes sortes, même le simple fait de parler au téléphone avec quelqu'un pour éviter l'isolement social des plus vulnérables.
À Berlin, le conseil municipal a mis en place un système pour organiser le voisinage à l’étendue de toute personne disposant d'un téléphone: en cas de besoin d'aide pour (entre d’autres) votre achat, des médicaments ou des animaux, il vous suffit d'appeler le numéro et entrez votre code postal et le type de demande. Celui-ci est publié automatiquement sur un web organisé par zone. Ce site est accessible aux volontaires et peuvent contacter directement celui qui en a besoin.
À Rome, l'association Sparwasser s'est rapidement organisée pour aider les personnes âgées à faire leurs courses, et pour fournir des moyens aux travailleurs qui doivent télétravailler mais n'en ont pas les moyens, entre autres initiatives. Des initiatives similaires ont été reproduites dans le reste du pays.
Le conseil municipal d'Helsinki a lancé une campagne d'aide express qui comprend la possibilité de recevoir jusqu'à 5 000 € pour chaque proposition d'innovation d’aide citoyenne.
À Tirana, en Albanie, plusieurs initiatives ont déjà vu le jour. Les jeunes aident les personnes âgées dans le cadre de la campagne « Adoptez un grand-parent » (#AdoptoNjeGjyshe).
À Sofia, le conseil municipal reçoit des offres d'aide de citoyens qui vont se joindre à la formation municipale de bénévoles pour aider les personnes âgées à se procurer de la nourriture et des médicaments dans la ville.
À Kazan, le conseil municipal a encouragé plusieurs expériences de coopération avec la société civile : un group de bénévolat de plus de 500 personnes, nommé "Aide aux personnes âgées", a réussi à distribuer plus de 17 000 paniers de nourriture avant la fin du mois de mai à la population la plus vulnérable. Les volontaires bénéficient de la gratuité du carburant et des transports publics tant que le régime d'auto-isolement est en vigueur.
La ville de Buenos Aires a également lancé sa plateforme de volontariat pour aider les personnes âgées, à laquelle tout le monde peut s'inscrire en ligne. Il contient aussi un grand nombre de documents d’information pour les bénévoles.
À Montevideo, différents secteurs du gouvernement municipal ont coordonné la mise en place de la plateforme « AcaEstamosUy », qui permet de mettre en relation et de géolocaliser les personnes confrontées à des difficultés dues à la crise et celles qui peuvent les aider.
À Bogota, le conseil municipal, en collaboration avec de nombreuses organisations de la société civile, a lancé le concours Hackatón #MOOVID19 (hackathon) pour permettre aux citoyens de partager des propositions d'analyse de données sur la manière d'améliorer l'organisation des transports publics dans la ville afin de servir ceux qui doivent les utiliser et éviter la contagion. Une fois les meilleures propositions récompensées, elles seront mises en œuvre par le secrétaire à la mobilité du district de Bogotá. La Mairie a aussi créé un site web spécial « Soin Citoyen » (Cuidado Ciudadano), où tout le monde peut partager des informations vérifiées, faire des dons et offrir ou demander de l'aide pour les achats, les achats de médicaments, le transport, l'éducation, les conseils juridiques ou le soutien psychologique, entre autres choses.
À Medellín, « Súmate » est le site officiel de solidarité du COVID-19 du gouvernement municipal. Les citoyens peuvent offrir leur aide et faire des dons. Les individus peuvent également partager leurs « talents » avec des organisations qui peuvent en avoir besoin.
À Porto Alegre (Brésil), plus un millier de personnes ont déjà rejoint « Brothers in Arms », une plateforme contre le COVID-19. En coordination avec le Secrétariat municipal de la santé de Porto Alegre, ils aident à faire face à la pénurie d'EPI (équipement de protection individuelle) : achats, collecte, livraison aux hôpitaux, impression 3D...
Sur le site web de la municipalité de Rosario (Argentine), où sont recueillies toutes les informations utiles aux citoyens, on peut également demander et proposer de l'aide, faire des dons s’inscrire comme bénévole et partager des projets innovants dans la lutte contre le virus.
Les citoyens de Toronto trouveront la section « How you can help » (Comment peut-on aider) sur le site municipal : faire un don, passer le mot, devenir un fournisseur de biens et services nécessaires et signaler les cas de non-respect sont les types de collaboration que le gouvernement coordonne.
À Ottawa, le conseil municipal encourage l'action communautaire moyennant une initiative de base appelée #ViralKindness (gentillesse viral), consistant à remplir un autocollant avec vos coordonnées pour offrir votre aide aux personnes à proximité. La ville d'Ottawa fournit également d’aide par le biais de la ligne d'assistance téléphonique du Centre de désarroi d'Ottawa et recommande ainsi d'acheter des produits locaux pour aider les citoyens.
La Mairie de Philadelphie coordonne l'aide des bénévoles de toute la ville via son site Web, où vous pouvez trouver des informations sur le Fonds d'aide de la ville, les possibilités de bénévolat, ainsi qu'une application externe pour connecter les restaurants avec des surplus et les citoyens qui en ont le besoin.
À Ouagadougou (Burkina Faso), la plateforme DES-ICI (Plateforme Démocratie Sanitaire et Implication Citoyenne), en collaboration avec 23 organisations de la société civile, a créé le « Mouvement Social Comvid Covid-19 ». Ce mouvement est composé de volontaires qui luttent contre la propagation du virus dans les quartiers de la ville moyennant la sensibilisation sur les mesures de prévention individuelles, le suivi de la mise en œuvre des mesures de protection collectives et la promotion de l’innovation communautaire pour atténuer l’impact des mesures de l’état d’urgence sanitaire.
À Béjaïa (Algérie), plusieurs associations de bénévoles, ainsi que la Direction de la santé et de la population (DSP) et la Direction de l'action sociale (DAS) gèrent un centre d'accueil pour les SDF dans un espace offert par le propriétaire d'une salle des fêtes. De la nourriture est également fournie.
Le gouvernement de Séoul a publié un site en anglais intitulé « Villes contre la COVID » , qui contient de nombreuses informations sur la gestion de la crise : actualités quotidiennes, mesures gouvernementales et un forum de discussion ouvert permettant aux autres villes de faire part de leur expérience et de partager leur savoir-faire. Séoul, où vit un quart de la population sud-coréenne, est également sous les projecteurs en raison des mesures prises par le gouvernement contre la COVID-19 : elles sont axées sur la transparence (les données collectées pour les patients de COVID-19 sont partagées publiquement) et la confiance de la communauté (qui a été obtenue en essayant de ne laisser personne derrière, par exemple en prêtant des appareils internet aux étudiants à faible revenu, ou en apportant un soutien financier aux communautés vulnérables). Pour plus d'informations, cliquez ici.
La municipalité de Naples a mis en place un Fonds municipal de solidarité, auquel les citoyens peuvent ajouter des dons. Ce fonds est désormais réparti entre les habitants de la ville, parmi ceux qui sont dans le besoin. Pour plus d'informations sur le processus, cliquez ici.
À Nîmes, les voisins ont organisé « des paniers solidaires » à l'instar de Naples. Le principe de base est le suivant : « Si tu peux, tu mets. Si tu ne peux pas, tu prends ».
Faire respecter les mesures de confinement, tout en facilitant la vie des habitants. Voilà avec quel état d’esprit la mairie de Nantes annonce faire face à la crise sanitaire qui touche le pays. Face à la multiplication d’initiatives et d’actions de solidarité, la ville a lancé un groupe Facebook afin de « coordonner » toutes les bonnes idées.
En Pologne, les conseils municipaux de Gdańsk, Gdynia et Sopot ont officiellement soutenu une initiative consistant en une ligne d'assistance téléphonique pour permettre à ceux qui sont exclus du monde numérique de faire leurs courses.
Le gouvernement d'Aragon (Espagne) a publié sur sa plateforme de participation citoyenne une section pour l'élaboration et la distribution d'écrans de protection faciale (masques faits maison) afin de fournir aux travailleurs (non soignants) face au public et de minimiser les risques de transmission pendant le manque d'équipements de protection individuelle (EPIs). En plus, la ville de Saragosse (Aragon) a activé une plateforme spécifique, « Saragosse Aide », pour géolocaliser toutes les offres des volontaires pour tous les types d'aide.
La mairie d'Alcobendas (Madrid) a créé un espace sur son site web pour partager des initiatives de quartier, associatives et institutionnelles. Parmi celles-ci, l'hôpital Infanta Sofía a encouragé les citoyens à écrire des lettres par e-mail aux personnes hospitalisées, que le personnel infirmier leur donne.
À Terrassa (Catalogne), la mairie a élaboré une base de données de bénévoles et une base de données d'entreprises, d'associations et d'autres entités qui offrent leur aide.
À Granollers (au nord de Barcelone), la mairie a mis à disposition le site web "Xarxa Ciutadana" afin que les citoyens et les organisations puissent partager les initiatives de solidarité qu'ils encouragent. Le site web propose quelques propositions d'actions à mener dans la communauté et une affiche pour faciliter la création de ces réseaux de collaboration, ainsi qu'un espace où sont rassemblées toutes les initiatives et un formulaire pour envoyer celles que les citoyens et les entités veulent partager.
Le gouvernement municipal de Chia (Colombie) a mis à la disposition du public l'application CHIAPP, grâce à laquelle on peut faire des dons ou demander de l’aide. En outre, les autorités peuvent être informées des situations susceptibles de multiplier le risque de contagion, comme les foules, et de l'augmentation des prix des produits dans le panier de la ménagère. Le Secrétariat de la participation citoyenne et de l'action communautaire a accompagné les présidents des conseils d'action communautaire pour identifier les situations à risque et les familles vulnérables dans chaque quartier, afin de renforcer la solidarité et le tissu social dans la municipalité.
À Busto Garolfo (province de Milan), la municipalité gère un service de livraison gratuite de nourriture, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, en collaboration avec les services sociaux municipaux.
Dans la province de Vicenza (Véneto), le Centre de Service Volontaire a créé une plateforme permettant aux citoyens, aux associations et aux institutions de partager et de diffuser leurs initiatives sur l'ensemble du territoire, notamment celles destinées aux groupes les plus vulnérables. Toutes ces actions sont géolocalisées et classées sur son site web.
Dans les différentes villes de l'État allemand de Thuringe, les initiatives de solidarité entre voisins se sont multipliées: en plus d'aider à acheter et à collecter des médicaments pour les personnes âgées et les groupes à risque, des vélos cargo sont fournis pour que tout jeune puisse faire ses courses ou même des baby-sitters pour s'occuper des enfants dont leurs parents peuvent pas télétravailler.
À Cluj-Napoca (Roumanie), le conseil municipal veut garantir le droit à l'information au moyen d'une plateforme où les citoyens peuvent assister aux séances du conseil en ligne.
Le département français de la Haute-Garonne a lancé un processus de dialogue citoyen afin de décider de la forme qu'ils souhaitent donner à la société d’après le COVID-19. Le processus abordera des questions liées non seulement à la santé publique, mais aussi à l'organisation de la société dans son ensemble. Plus d'informations sur le site de la « Société d'après Haute-Garonne ».
À Brest (Bretagne), c'est la mairie qui a commencé à installer des affichettes pour promouvoir l'aide entre voisins pour faire les achats, promener les animaux, la garde d'enfants, l'aide aux devoirs et les impressions nécessaires.
La mairie d’Angers (France) a aussi mis en œuvre sa platform « Entraide COVID-19 », en ligne avec beaucoup d’autres villes.
Dans une quinzaine de villes en France, le réseau #PourEux a été implanté. Il s’agit d’un mouvement d’entraide qui serve et livre des repas à des SDF. Des cuistots amateurs sont mis en relation avec des riders volontaires improvisés pour livrer ces repas.
Aux États-Unis, le mouvement « En Tisser la communauté pendant la crise » encourage et facilite les conversations et les appels vidéo, et a un forum pour que chacun puisse apporter des idées sur la façon de prodiguer des soins à ceux qui nous entourent.
Au Royaume-Uni, nombreuses municipalités recrutent des volontaires pour assurer le soutien des secteurs les plus vulnérables de la population face à la saturation attendue. L'Association des gouvernements locaux (LGA) rassemble sur son site web toutes les informations que les entités locales doivent préparer à cet égard. En plus, de nombreuses associations et ONGs aux niveaux local et de quartier ont organisé une campagne commune intitulée « Réponse d'action communautaire », dont le but est de sensibiliser la population à la nécessité d'être attentif aux besoins des personnes qui nous entourent et d'aider les plus vulnérable.
L'aide communautaire s'est tellement multipliée en Italie, premier pays européen à décréter l'internement, qu'un site Internet a été créé au niveau national: Covid19italia.help cumule déjà des centaines d'annonces en Italie et en Europe proposant aide ou conseil.
À Taiwan, une organisation à but non lucratif de vérification des faits appelée « Taiwan FactCheck Center » (Centre de vérification des faits de Taiwan) reçoit de nombreuses contributions de la société civile afin de lutter contre la désinformation et les rumeurs. Tout le monde peut envoyer des informations au centre pour en vérifier la véracité.
En Géorgie, la plateforme Support Business a été lancée dans le but de permettre aux PME (petites et moyennes entreprises) de partager les défis auxquels elles sont confrontées et de trouver des solutions à ceux-ci.
Le portail du gouvernement ouvert d'Haïti a permis de créer une section pour le COVID-19. Malgré le nombre réduit de cas dans le pays, un espace a été activé pour compiler les futures actions de la société civile contre le COVID-19. Pour l'instant, le Réseau des Blogueurs d’Haïti a mis en place une plateforme pour géolocaliser les infections.
Le Réseau des associations de collectivités locales de l'Europe du Sud-Est (NALAS) a lancé une édition spéciale du NALAS Digest : « Local Response to COVID-19 », où ils rassemblent l'expérience de plusieurs villes confrontées à la pandémie.
En France, un groupe de citoyens né au début de la crise du coronavirus a créé le site « Co-confinés ». Inspiré par la plateforme espagnole « Frena la curva », un groupe de gens du commun a décidé de rassembler la multitude d'expériences qui surgissaient dans tout le pays. Sur Co-confinés, il y a maintenant des centaines de propositions classées par type, incluant les loisirs à la maison ou l'éducation mais aussi l'entraide. Tout le monde peut y contribuer en proposant de nouvelles initiatives ou ressources.
Également en France, la plateforme de livraison de produits frais locaux cagette.net propose un kit d'urgence COVID-19 pour les producteurs qui ne peuvent pas vendre actuellement. Ainsi, les producteurs peuvent rapidement s'intégrer à la chaîne d'approvisionnement de manière plus écologique.
Au niveau international, la plate-forme « Frena la curva » (Freinez la courbe) a été créée, qui, grâce à un système de géolocalisation, organise des initiatives citoyennes et des offres/demandes d'aide entre voisins sur tout le territoire. Il est actuellement implanté en Espagne, au Brésil et en Équateur, et est en train de s'étendre à d'autres pays d'Europe et d'Amérique latine.
Si vous connaissez une autre expérience de collaboration citoyenne dans le cadre de cette crise sanitaire liée aux collectivités locales, n'hésitez pas à nous la faire partager en envoyant un e-mail à info@oidp.net