La société civile et les gouvernements locaux encouragent les initiatives de solidarité pour contrecarrer les effets de l’isolement social
La pandémie COVID-19 a obligé de nombreux pays à imposer des interdictions de déplacement, voire à isoler les gens chez eux, afin d'arrêter la propagation du virus et d'éviter un effondrement des services de santé. Ces mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé publique ont d'énormes répercussions négatives sur l'économie, les services sociaux, la vie quotidienne des gens, ainsi qu'un frein à la vie communautaire dans nos villes.
La collaboration des citoyens est nécessaire pour respecter la quarantaine, mais il est également essentiel pour surmonter les conséquences : solitude, arrêt dans les activités culturelles, éducatives, sportives et sociales, protection des personnes les plus vulnérables... Sans aucun doute, les États et le secteur public en général doivent garantir le respect des droits fondamentaux de toutes les personnes, mais les initiatives de solidarité de la société civile sont également fondamentales pour surmonter cette crise alors que les mesures exceptionnelles se poursuivent.
Différentes initiatives de solidarité émergent déjà des citoyens et de la société civile à tous les niveaux, et certaines collectivités locales et régionales ont commencé à coordonner et à dynamiser ces efforts pour faire en sorte que l'action communautaire survive en période d'isolement.
La coordination entre les gouvernements locaux et les administrations publiques est fondamentale, c'est pourquoi nous soulignons l'initiative « Villes pour la santé mondiale », co-dirigée par Metropolis et l'Alliance euro-latino-américaine pour la coopération entre les villes, AL-LA, et qui fait partie de l'Expérience d'apprentissage en direct : au-delà de la réponse immédiate à l'épidémie, développée par CGLU avec le soutien d'ONU-Habitat et de Metropolis.