Sénégal
Cercle des communicants en décentralisation
Juillet / Décembre 2016
L’Université de la décentralisation a été lancée en juillet 2016 à Dakar. Une rencontre qui a réuni l’ensemble des acteurs territoriaux et membres de la société. Le thème général de cette rencontre portait sur la contribution du secteur privé au financement du développement local.
Ce projet vise à participer d’une manière significative à la promotion de la participation citoyenne à la gouvernance locale et à la promotion de la décentralisation. Son principal objectif est d'améliorer les connaissances et compétences des élus pour une meilleure gestion des collectivités locales et amener tous les citoyens à s’intéresser davantage au développement territorial conformément aux dispositions de l’article 106 du nouveau code général des collectivités locales du Sénégal
Le projet vise de manière spécifique à :
Promouvoir la démocratie locale
2.600 personnes ont participées à l’ensemble des sessions de l’année 2016. Il s’agit des journalistes, étudiants, élus, membres de la société civile etc.
Dans un pays aussi pauvre, le développement territorial apparaît comme une solution de sortie de crise de plus en plus prisée. Dans ce contexte, les choix en matière d’aménagement du territoire ne seront recevables que s’ils sont susceptibles de conduire au développement économique et social; mais ils doivent respecter les droits humains. Ce projet est ainsi déroulé dans un contexte de mise en œuvre de l’Acte 3 de a décentralisation. il s’agit de la réforme territoriale engagée par le nouveau régime depuis décembre 2013. Cette réforme dans sa première phase a érigée les anciennes communautés rurales en commune de plein exercice. Dans cette première phase toujours le département est érigé en collectivité et la région en tant que collectivité locale supprimée. Tirant les leçons du passé, le Sénégal s’est engagé dans l’ « Acte III » de la décentralisation érigeant le développement durable de territoires viables, compétitifs et gage de l’émergence du pays.
Ainsi le Sénégal, à travers le lancement de l’Acte III de la décentralisation, a jeté les bases d’une réforme dont la territorialisation est le maître mot. Cette territorialisation n’est réalisable qu’avec la collaboration des collectivités locales, plus proches des territoires et de leurs réalités.
Le développement local, au Sénégal comme dans la plupart des pays africains, souffre d’un environnement économique globalement peu favorable.
Les raisons sont multiples. On peut en retenir :
Suite aux carences économiques de l’État, les collectivités locales sont appelées à développer des stratégies propres au milieu pour relever le niveau de vie des populations dont la participation dans la gestion des collectivités locales est érigée en principe par le nouveau code général des collectivités locales.
L’Université de la décentralisation a été lancée en juillet 2016 à Dakar. Une rencontre qui a réuni l’ensemble des acteurs territoriaux et membres de la société. Le thème général de cette rencontre portait sur la contribution du secteur privé au financement du développement local. Cette rencontre s’est déroulée en présence du Ministre de la gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Monsieur Abdoulaye Diouf SARR.
Au regard de la pertinence de la thématique, la présence des personnalités, organisations, élus et représentations diplomatiques qui ont pris part à la rencontre, le Ministre de la Gouvernance locale a modéré les travaux, au terme de la cérémonie d’ouverture. Trois communications ont présentées :
Après le lancement une deuxième session a été organisé en novembre 2016 sur Le Cercle des communicants en décentralisation (2CD), avec l’appui de Enda Ecopop a organisé la deuxième session de l’Université de la décentralisation du 03 au 05 novembre 2016. Deux activités étaient inscrites dans l’agenda de cette session :
Après l’introduction générale, trois présentations ont été faites :
A la suite de ces trois présentations, les débats ont été ouverts. Ce qui a ainsi permi aux participants à la rencontre de donner leur avis et interpeller le Ministre sur certaines questions particulière. Des recommandations ont été formulées à la fin des débats. Il s’agit de :
« Budget participatif: Quelles stratégies pour le renforcement et la durabilité des cadres de participation citoyenne ».
Voici les questions qui ont été abordées
L’atelier aura permis aux participants notamment les journalistes de mesurer les enjeux du budget participatif et de la participation citoyenne après en avoir perçu le sens et les orientations. Dorénavant, ils seront à même de pouvoir poser les bonnes questions ou problématiques pour amener les citoyens à s’approprier des principes du Bp. Il faut rappeler que ce séminaire avait réuni des élus, journalistes et membres de la société civile.
Le processus de mise en œuvre de l’Université de la décentralisation est assuré par le Cercle des communicants en décentralisation (2CD) regroupe des journalistes appartenant à différents organes, des juristes et économistes travaillant sur la décentralisation, le développement territorial et les droits humains. Elle est représentée dans les différentes régions du Sénégal par des points focaux et ses activités ciblent de manière spécifique les 45 départements du Sénégal. 2CD se veut un cadre d’échange, qui appuie toutes les actions ayant pour objectifs de faire la promotion de la territorialisation des politiques publiques. 2CD est ainsi chargé d’assurer l’organisation pratique des différentes sessions qui réunit des membres de l’association, des acteurs territoriaux ou simples citoyens. L’animation technique est assurée par des experts de l’ONG Enda Ecopop, du Ministère de la Gouvernance locale et des Professeurs d’universités
la démarche est une démarche inclusive et participative conformément à l’objectif visé. Ce projet s’articule autour de plusieurs activités phares menées à Dakar. Il s’agit d’organiser dans un premier temps un atelier de lancement. Ensuite l’organisation de sessions avec des thématiques différentes. Chaque session comporte a un panel qui est ouvert à tous les acteurs et de deux jours de formation. Ces rencontres réunissent des élus, les partenaires au développement, des Agences et services de l’Etat qui interviennent dans le développement territorial, des institutions, des investisseurs privés et de la société civile.
Par rapport au financement des collectivités locales des changements ont été notés. Vu l’important plaidoyer qui a été fait, l’Etat du Sénégal a augmenté les fonds qui sont annuellement alloués aux collectivités locales. Les différentes organisations du privé ont également pris l’engagement de sensibiliser les entreprises pour une meilleure contribution du secteur privé au développement local.
Sur le Budget participatif, plusieurs maires sénégalais ont aujourd’hui épousé ce concept
« Initiative récente pas de données exhaustive et recul suffisant pour apprécier »