Méthodologie Enquête réalisée en ligne du 06 au 08 décembre et du 13 au 15 décembre 2016. Échantillon de 1 441 personnes résidant dans une commune d’au moins 3 500 habitants, issues d’un échantillon représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Définition de la concertation utilisée dans cette étude: La démocratie participative consiste à mettre en place des démarches (réunions, ateliers citoyens, forum sur internet, questionnaires, etc.) permettant d’organiser la participation des citoyens à la vie de leur commune (de leur département ou de leur région), notamment en leur demandant leur avis avant la prise de décision par les élus. La démocratie participative (parfois appelée « concertation ») vise donc à associer les citoyens à la préparation des décisions publiques.
La connaissance de la démocratie participative par les Français s’est améliorée depuis le lancement du Baromètre en 2011. Plus de 7 Français sur 10 déclarent avoir déjà entendu parler de démocratie participative ou de concertation contre à peine plus de 60% en 2013. Pour la première fois depuis 2011, le nombre de Français qui voient bien ce qu’est la concertation (33%) dépasse le nombre de ceux qui ne voient pas bien ce dont il s’agit (28%).
Une large majorité de Français estime que la démocratie participative est, de manière générale, une bonne chose (88%), y compris ceux qui n’en avaient jamais entendu parler avant qu’une définition ne leur soit donnée dans le cadre de l’enquête (83%). C’est notamment vrai pour les jeunes et les sympathisants de gauche.
Comme depuis la première édition du Baromètre, la démocratie participative est considérée d’abord comme un moyen d’associer les citoyens à la vie locale (82%). L’évolution majeure de l’édition 2017 concerne la perception des Français de l’impact de leur participation à des démarches de concertation sur les décisions publiques. Ils sont plus nombreux qu’auparavant à considérer que la concertation donne du pouvoir de décision aux citoyens (57%, +10 points) ou qu’elle a au moins pour effet une meilleure prise en compte de leur avis par les élus avant une décision (71%, +6 points). En revanche, la proportion de ceux qui pensent que la démocratie participative sert aux élus à écouter les citoyens tout en décidant sans eux stagne (68%, - 1 point).
Plus généralement, les Français perçoivent de plus en plus les effets positifs de la concertation : elle améliore la transparence de l’action publique (68%, +8 points), rend les décisions publiques plus efficaces (64%, +8 points), permet aux citoyens de contrôler les élus (55%, +12 points) et améliore la gestion des dépenses publiques (52%, +8 points). Ces évolutions montrent que les personnes interrogées attribuent de plus nombreuses vertus à la concertation qui ne serait plus seulement le moyen de renforcer l’implication des citoyens dans la préparation des décisions publiques.