La gestion publique doit être centrée sur les personnes. Le développement est humain et durable, sinon ce n’est pas du développement. (Camilo Romero, 19ème Conférence de l’OIDP).
Cette session se centre sur l’expérience de gouvernements de différentes parties du monde où existe un gouvernement ouvert. Les quatres principes du gouvernement ouvert sont : la responsabilité, la transparence, la participation et les outils technologiques.
Pour qu’un gouvernement ouvert fonctionne, les entreprises, les parents, les enfants et les associations doivent être liées, il faut donc soutenir l’émancipation des personnes (José Manuel Ribeiro). Lorsqu’un pays tel que le Portugal connaît des difficultés quant à la gestion de l’argent, la transparence est difficile à mettre en place, or l’information est un outil d’émancipation pour les individus. La transparence constitue un outil puissant pour modifier la gestion de la vie publique et privée.
En Colombie, les citoyens passent aujourd’hui de l'indignation à l’action, après avoir été gouvernés par une élite criminelle, de là peuvent émerger ces gouvernements ouverts (Camilo Romero). Le travail en commun est nécessaire et doit se concentrer sur la défense des intérêts publics et sur la défense de la vie dans un contexte où la mort fait partie du quotidien. Les nouveaux gouvernements, le gouvernement ouvert, consiste en une économie collaborative et une innovation sociale, pour l’atteindre le dialogue est nécessaire, de même que des outils anti-corruption.
Rodrigo Soliz Bonilla (Gouvernement Autonome Municipal de La Paz) rappelle qu’une plateforme en ligne de participation a été récompensée par l’OIDP à l’occasion du 11ème Prix « Bonne Pratique en Participation Citoyenne ». Celle-ci avait pour but de déterminer quel quartier devait bénéficier du budget, cette décision s'élabore dans un premier temps en ligne puis lors d’assemblées. Bien que peu de personnes disposent de ressources technologiques, le gouvernement a tenté de s’adapter à ses habitants en promouvant la transparence, donnant confiance à ces derniers. La transparence ne fonctionne donc pas sans la volonté des dirigeants politiques.
Un gouvernement ouvert dispose de plusieurs options pour garantir la transparence, il peut le faire à travers des institutions académiques, des plateformes, etc (Victor Manuel Mondragón). Toutefois des limites résident souvent dans le fait que les habitants ont de fortes carences du fait notamment des grandes inégalités.
Il s’agit donc de développer les technologies adaptées et transparentes pour aider à implanter ces gouvernements ouverts, c’est ce que tentent certaines agences numériques (Dulce Colín).