Résumé des activités du 9 décembre, deuxième journée d'activités de la conférence
Pour la deuxième journée de la conférence, tables de discussion, ateliers d’utopies, sessions d’art et échanges d’expériences se sont succédés. De nombreux représentants et acteurs locaux ont partagés leurs expériences de démocratie participative et comment celles-ci ont permis l’émancipation et de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Les participants se sont accordés sur le fait que cette confiance envers les institutions est plus souvent remise en question, le rôle des mouvements sociaux a alors été débattu.
Une table de discussion a été organisée sur “la participation citoyenne en tant que force articulant la société pour le développement durable” à laquelle ont participé Claudia Rivera, Maire de Puebla (Mexique), Jairo Jorge, Programme de Participation Citoyenne de Canoas (Brésil), Carlos Siegle de Souza, Gouvernement de l’État de Rio Grande do Sul (Brésil), Armando de Negri, Coordination du Plan participatif d’Asunción (Paraguay), Bachir Kanoute, Enda ECOPOP (Sénégal), Baba Ndiaye, Président du Département de Kaloack (Sénégal), José Antonio Ochoa Pantoja, Gouvernement Municipal Autonome de La Paz (Bolivie) et Claudio Sule, Réseau des gouvernements locaux et sous-nationaux d’Amérique latine et des Caraïbes pour le développement durable (Chili).
Les thèmes des activités de la journée ont tourné autour de l’éducation civique, de la planification territoriale, des périphéries, de la démocratie directe et des budgets participatifs dans des espaces nouveaux.
De nombreuses expériences ont été partagées lors des tables rondes, Dominique Ollivier, du Bureau de consultation publique de Montréal (Canada) a ainsi présenté le droit d’initiative mis en place à Montréal. Tandis que Diana Dajer, Polícentrico (Colombie) a démontré comment les budgets participatifs font partie du processus de paix en Colombie après 30 ans de conflit.
Idées générales:
Le développement durable doit prendre en compte les questions sociales, économiques et environnementales.
La participation citoyenne doit être perçue comme un moyen de sensibilisation et d’éducation, pas seulement comme un outils technique de légitimation.
La volonté de créer de nouvelles centralités pour ne plus laisser les habitants des périphéries à la marge des décisions politiques.
Les participants à la conférence ont eu l’opportunité de connaître des groupes d’habitants engagés dans des processus de participation. Ils ont, entre autres, pu se réunir avec les habitants en charge de la première cantine autogérée au niveau fédéral dans le quartier de San Miguel de Teotongo, à l’occasion des 45 ans de son ouverture.